vendredi 30 mars 2018

Exposition Loupot à la bibliothèque Forney

La Société des amis de la bibliothèque Forney organisent jusqu'au 26 mai 2018 une intéressante exposition consacrée au célèbre peintre-affichiste Charles Loupot.
Il est impossible que vous soyez passés à côté de ses créations !

Nous ne nous attarderons pas sur le cadre de l'exposition; la bibliothèque Forney est installée dans l'hôtel de Sens:


L'entré est libre, alors entrons !


Le Saint-Raphaël a été l'un des premiers succès de Loupot; tout son style est là. L'image dure encore aujourd'hui. 



Les plus anciens se souviendront de ces longs panneaux émaillés qui étaient fixés sur les dosserets des bancs en bois des stations du métro parisien:


Restons dans les transports parisiens:



Désolé pour les reflets, toutes les affiches sont sous verre !









La dernière œuvre de Loupot à la veille de sa mort: L'Air liquide l'utilisera jusqu'en 2017:


Le fameux "Bonhomme en bois" des Galeries Barbès, c'était lui !


Terminons par le favori du grand barde: Nectar, le livreur de la maison Nicolas, 



Exposition ouverte jusqu'au 26 mai 2018, ouverte du mardi au samedi de 13h à 19h.
Entrée gratuite.

1 rue du figuier, Paris IV°.

mercredi 28 mars 2018

On a retrouvé le gros tout nu !

Vous souvient-il de cette sculpture posée en 2013 sur un trottoir de la rue Soufflot ?

photo Ahmed Ben Cheikh

Œuvre monumentale de Hong Biao Shen représentant un lutteur mongol, elle avait fait jaser...
Les étudiants l'avaient surnommée affectueusement "le gros tout nu".
Le sculpteur chinois, ex-étudiant à la Sorbonne, en avait fait don à son université.
Mais où est-elle partie ? A-t-elle rejoint les steppes de sa Mongolie natale ?
Une enquête s'imposait...

Après de longues recherches, c'est une annonce "Portes ouvertes à l'institut de géographie" qui nous a mis la puce à l'oreille. Allions-nous retrouver notre mongol fier ?
Direction la rue Saint-Jacques...


Il n'est pas dans le grand amphi...


Soudain, à travers une vitre, la silhouette familière apparaît dans le petit jardin !


Je ne voudrais pas être désagréable mais par ce temps, laisser le mongol tout nu sous la pluie confine aux mauvais traitements !


191 rue Saint-Jacques, Paris V°.

Il y a des jours comme ça...


lundi 26 mars 2018

De l'Auberge de l'aigle d'or au Café de la gare


Si je vous dis Patrick Dewaere, Henri Guibet, Miou-miou, Coluche, Romain Bouteille, etc, vous pensez immédiatement au Café de la gare bien sûr.
Ecoutez Patrick Dewaere en parler:


Mais cet endroit a une histoire qui commence au XVII° siècle quand Nicolas Faure, chevalier, seigneur de Berlize, conseiller du roi, se fait construire rue du Temple un hôtel particulier et un immeuble de rapport.
Au XIX° siècle, notre hôtel devient un terminus pour les diligences sous l'enseigne de "l'Auberge de l'aigle d'or". On construit des écuries dans les caves et on couvre la cour par une structure en bois. Les gravures suivantes en attestent, qui nous montrent les remises à voitures:



S'ensuit une période de déshérence pendant laquelle l'hôtel servira d'annexe des halles, d'entrepôt et d'atelier, le tout sans souci de l'esthétique... Il est bien loin l'hôtel de Berlize !


L'hôtel est vendu pendant les années trente à des propriétaires qui mourront en déportation. Ce sont leurs filles qui depuis, restaurent petit à petit ces bâtiments.

  
S'ensuivra dans les années soixante-dix la période du Café de la gare encore dans toutes les mémoires. Ce nom subsiste encore et a remplacé ceux de Berlize ou de l'Aigle d'or.

Entrons dans le passage toujours ouvert:


Sur la droite, un vieil escalier qui a encore belle allure:


La magnifique cour où un restaurant est désormais installé:


Cet escalier serait celui par lequel les chevaux descendaient aux écuries du sous-sol:


Le principal corps de bâtiment de l'hôtel est aujourd'hui occupé par le "Centre de danse du Marais" dont la réputation a passé nos frontières. Les différentes salles portent chacune le nom d'un grand musicien. 
Et pour aller danser, il faut monter l'escalier ! (vous ai-je dit que j'aimais les escaliers ?). 


Avouez qu'il est beau




Par bonheur, d'anciennes inscriptions ont été préservées:



Pour monter au deuxième étage, ce tout petit escalier !


Hélas n'ayant pas mon tutu, je n'ai pas pu me glisser dans les salles de répétitions; on me dit qu'un plafond superbe est à voir...


Oubliées les diligences, oublié le seigneur de Berlize, mais reconnaissons que cet hôtel a recouvré toute son élégance et qu'il mérite notre visite.



41 rue du Temple, Paris IV°.


Passage intercaudal

Si vous vous placez sur le passage clouté/zébré/piétons qui fait face à la gare de Denfert-Rochereau, voici ce que vous verrez:
D'un côté, les touristes faisant la queue pour visiter les catacombes:


De l'autre côté, les voyageurs faisant la queue pour monter dans un autobus.


C'est donc bien un passage intercaudal !

Place Denfert-Rochereau, Paris XIV°.

Atlas historique des rues de Paris

Un nouvel ouvrage vient d'arriver dans la bibliothèque de Paris-Bise-Art.
C'est par là: Clic !


mercredi 21 mars 2018

Collection Peggy et David Rockefeller chez Christies

Notre envoyé spécial Claude P. ayant décidé de revoir la décoration de son hôtel particulier, il s'est rendu chez Christies faire quelques emplettes...

Non, ce n'est pas la queue pour les soldes, ces gens attendent de voir la collection Peggy et David Rockefeller qui sera dispersée au printemps 2018 à New-York.



On commence par Auguste Rodin: Eternel printemps



La rade de Grandcamp de Georges Seurat



L'extérieur de la gare Saint-Lazare de Claude Monet



La fillette à la corbeille fleurie de Pablo Picasso



Tigre jouant avec une tortue - Eugène Delacroix


La vague de Paul Gauguin



Lilas et roses d'Edouard Manet


Mademoiselle Ritter de Jean-Auguste-Dominique Ingres


Venise, vue du quai des Esclavons de Jean-Baptiste-Camille Corot



Pomme de Pablo Picasso


La table de musicien de Juan Gris


Si vous voulez voir cette collection précipitez-vous; elle s'en va ce soir !

Merci à Claude P. pour cette belle visite.

Visite gratuite

9 Avenue Matignon, Paris VIII¨.